Les animations s’attachent à maintenir le résidant dans son environnement domestique (d’où le principe du Cantou). Il s’agit en réalité de reproduire et d’encourager l’ensemble des tâches faisant appel aux mémoires sémantique et épisodique.

Ces tâches sont notamment propres à conserver les compétences cognitives sociales au sein du groupe, dans un fonctionnement familial.

 La réalisation de ces tâches permet en outre l’utilisation des mémoires procédurale et déclarative et fournit des repères importants dans la vie quotidienne. Il convient ici de citer, à titre d’exemples, la cuisine, la vaisselle, le nettoyage, l’entretien, le jardinage, le service, la lessive, le repassage, le rangement du linge et le dressage des tables.

Les animations relationnelles comprennent des activités telles que massages, soins esthétiques, sorties, promenades, anniversaires, « séjours relationnels », lecture du journal, contacts aves des animaux, peinture, gymnastique, zoothérapie, etc.

Les principes relatifs à la méthodologie Gineste-Marescotti sont appliqués. En cas de doute, l’animation s’assure toujours, auprès des responsables soignants, de l’adéquation de ses démarches. De même, l’unité de psychogériatrie s’en réfère à l’animateur pour l’organisation éventuelle d’activités spéciales.

Les animations socioculturelles (musique, chant, fêtes traditionnelles, loto, cartes, atelier mémoire ou de réminiscence, cinéma, expositions, sorties extérieures, messe, cuisine, tricot, etc.) suivant le degré des capacités cognitives conservées.

Les activités d’animation en psychogériatrie sont exécutées en harmonie avec le rythme de fonctionnement de l’unité et les pathologies des résidants.

Les animations sensorielles permettent de favoriser l’expression et le ressenti à partir des cinq sens.

Des ateliers de cuisine et de pâtisserie ciblés sur la stimulation du goût et de l’odorat sont prévus, ainsi que des ateliers musique, chant, espace snoezelen, etc.